Samedi, 9h00, départ pour l'Espagne par le col du Somport de Pau dans le 806 de la famille Boëlle avec 4 VTT chargés.
La partie jaune claire correspond au parc, le berger est situé au Nord à El paso.
On arrive au Nord du Parque Natural de las Bardeñas, situé à 100km de Pamplona, vers 14h00 pour un pique-nique au milieu des champs très secs séparés par des petits aqueducs où l'eau coule à flot.
Soleil de plomb, on continue avec le 806 devenu 4x4 (ou presque) pour s'enfoncer dans les Bardeñas et franchir la porte d'entrée de ce parc. Une statue d'un berger des temps anciens nous montre le chemin.
À première vue, il y a peu de chemins sur les cartes, tant mieux ! Nous avons découvert le hors piste en VTT, cela vaut le détour. En réalité, il y a des chemins partout, ça foisonne de possibilités !
Heureusement, nous sommes équipés d'un GPS...
On pose la voiture vers 15h30 juste au dessus du polygone militaire pour enfourcher nos bikes!
20km de chemins 4x4 et 10km de hors piste pour cette première sortie.
Le paysage est assez plat. Cependant, il y a de quoi se fatiguer en bord de piste...
Dans la poudreuse (terre sèche avec une légère croute d'argile cassante dessus), en slalomant entre les petits bosquets d'herbes aromatiques (romarin, thym...), on peut s'éclater sur les buttes et les coulées de boue sèche qui forment une sorte de skate-park géant.
Attention cependant aux crevasses et pentes vertigineuses !
Au dessus de El passo, nous avons réservé 2 chambres dans une auberge en demi-pension. Les repas sont très corrects et nous avons passé de bonnes nuits réparatrices. Tôt le matin, nous repartons pour une journée pleine de (ré?)jouissances !
Les jours s'enchainent et ne se ressemblent pas jusqu'au dimanche, en pleine jouissance dans un petit canyon qui longe le chemin, canyon de 40cm de profondeur et 30 de large, ma chaine heurte un objet non identifié dans ce désert.
Je ne m'en rends pas compte tout de suite et après être sorti de ce canyon, Titi m'interpelle : "Malo, c'est là ! Pour la photo !!!". Nous voulons prendre une photo de nous, BG, sur nos bikes, avec un paysage de rêve derrière nous pour envoyer à John.
Alors que j'entame la montée de cette butte de terre sèche, 3 clicks retentissent sous mes pieds jusqu'à un bloquage suspect. Forcé de m'arrêter, je regarde sans trop y croire mon dérailleur, pendouillant dans mes rayons...
Après quelques minutes (chronométrés) de réparations express, on redémarre pour de nouvelles aventures, j'ai alors un vélo de cirque qui mouline trop sur le plat, mais pas assez en montée... J'ai alors compris que le dérailleur, c'est pas pour la frime. Merci aux vieux qui ont inventé le dérailleur!
En ce deuxième jour, la ballade s'éternise et nous souhaitons couper pour retourner à la voiture et ne pas avoir à rentrer de nuit. Nous bifurquons alors pour rejoindre un vrai canyon.
Clouclou en verra des plus grands, mais celui là faisait jusqu'à 7-8m de haut pour une bonne dizaine de mètres de large. Ça foisonne de passages, d'obstacles et de challenges techniques.
À la limite du trial par endroits, nous avons pris notre pied (oh oui!) et avons beaucoup ri en traversant les lits de rivière dans le fond du canyon.
En fait, il n'y a que de l'argile, donc là où il y a de l'eau, il y a 50cm de boue bien molle qui vous stoppe net au milieu de l'eau en vélo. Je vous laisse imaginer la suite...
C'est donc tout dégoulinant de boue que nous sommes rentrés à l'auberge pour un bon repas et un soirée de nettoyage des VTT et de réparation des chambres à air.
Une bonne nuit, grasse mat le lendemain, retour sur Pau tranquillement en passant dans les petits villages typiques d'Espagne.
Oulahaha, j'ai oublié les trajets en train entre Grenoble et Pau !
Et beh, il y a 2 façon de voyager avec son vélo en train :
- Vélo monté, que l'on met dans les compartiments prévus à cet effet dans le train.
- Vélo démonté, dans une housse (bâche, truc...), il est alors considéré comme un bagage à main, un gros bagage à main...
Et donc, le problème, c'est que les caissiers de la SNCF, il ne le savent pas forcement. Et le vendeur qui nous a fourni nos billets, il m'a dit d'emballer nos VTT alors qu'il avait choisi et réservé (+10€ par billet sur les Corails et TGV) des trains où l'on pouvait garder le vélo monté dans un compartiment spécial. Bilan, on se retrouve à payer plus cher, à se faire chier pour emballer nos VTT, et les poser devant les crochets des compartiments pour vélos...
Morale de ce bilan, vous pouvez voyager normalement sans supplément avec votre vélo dans n'importe quel train s'il est emballé.
Arrivé à Valence TGV 15h31, petite course pour attraper le TER de 15h33 pour Grenoble...
Presque pas de retard, la SNCF marque un bon point pour moi! Peu cher, confortable, mais ça reste long...
See ya Bardeñas !
(Traduction pour John qui n'a toujours pas son TOEFL : Petit gout de reviens-y aux Bardeñas...)
Hé bé ! Ça a l'air sportif, ce petit weekend ! Vous vous êtes bien éclatés ? Tout porte à le croire.
RépondreSupprimerPlus dure a sans doute été la chute, avec le retour à l'ieg, ses amphis pourris, ses journées qui n'en finissent jamaos
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
RépondreSupprimerje vous haiiissssssss.
Vous avez ineteret de memmener faire un weekend comme ca à mon retour en france. Tu parles pas de tes chutes malo??? tu as honte
j'ai reconnu les chaussures de Rudy Gouy et le vélo qui a niqué le coffre de ma clio !
RépondreSupprimerTrès beau paysage !
malo ne tombe jamais, c le sol qui vient à sa rencontre
RépondreSupprimer2 fois ^^
RépondreSupprimerbon alors je veu pas balncé 'une fois de plus mais on est arrivé à 15h08 (2min d'avance) pour une correspondance à 15h12
RépondreSupprimersinon en se demmedant bien valence toulouse c'est 3h30 avec un vrai TGV...
rien de sanglant ce week end... Mais Titi aussi à chuter lourdement sur quelques obstacles mineurs, il a passer pas mal de temps à porter son vélo dès qu'il y avait de la pente aussi...
RépondreSupprimerlien... si si c'est lui !!!
RépondreSupprimer^^
RépondreSupprimervu la photo, je pense t'avoir reconnu MB