Lost in le NORD: décembre 2009

Pouvais-je penser qu'en rentrant du pub des 3 Lions où j'ai passé une soirée fort sympathique en compagnie de Sachin (mon camarade indien préféré) et Alex où j'ai pu comprendre la difficulté de parler des plats de Noël en anglais. Vous savez comment dire foie gras, huîtres, coquilles st Jacques, biches et autres chapons en anglais ? Maintenant, moi oui !

Donc revenons à mon exploit !

Il est 0h20, je rentre chez moi et là que vois-je ? Une mamie de plus de 80 ans pratiquement congelé attendant au pas de sa porte, c'est la mère de mon proprio, dehors il fait -6°C il y a de quoi avoir froid ! Elle m'explique ce qu'il lui était arrivé en Norvégien puis en Allemand, puis elle réessaye en Norvégien mais en vain ! Elle ne connaissait pas le numéro de la maison, ni du portable de son fils. Je toc à toutes les fenêtres, je sonne à la porte mais ce fût vain. Je l'invite donc chez pour se réchauffer, elle n'ose pas entrer, elle restera dans le couloir. Je lui avance alors une chaise, un coussin pour son dos (elle s'en ai servi pour ses fesses) et un plaid, je lui prépare un thé pour la réchauffer. Aussitôt fait, je me mets à la recherche du numéro de téléphone de son fils dans mes papiers... eurêka !!! Je lui compose le numéro, elle explique son problème à son fils. Puis elle m'explique en Norvégien qu'il arrive, étrangement j'ai compris ce qu'elle disait ou alors était-ce son sourire qui en disait long ? Quelques minutes plupart mon propriétaire est arrivé, le sourire de la vieille dame était incroyable, elle m' a fait un bisou pour me remercier (chose que je n'ai jamais vu en Norvège auparavant) et m'a dit tous pleins de choses que je n'ai pas saisi...

voilà j'ai accompli ma BA. God Jul !

Mon proprio m'a expliqué qu'elle était sortie fumer une clope sans ses clés et que la porte s'était refermée derrière elle, comme quoi... fumer peut tuer (de froid) !

Salut à tous, Hallo Zusammen,

Zuerst möchte ich sagen, dass ich stolz bin, zu sagen, dass es wird Leuten aus Spanien sein, die dieses Blog lesen werden.
Also herzlich Willkommen zu Lucia, Cristina und Alejandro (der fast ein Ingenieur bist, und der Morgen (Übermorgen ?) zuruck zu Hause fliegt) !

Reprenons en français, puisque nos amis Espagnols parlent un peu la langue...

Donc voici le récit que vous attendez tous, celui de mon voyage à Berlin la semaine dernière.

Voilà, où on remarque aussi que je m'éclate sur Paint ! Donc vous avez consaté que ma voiture m'a conduit jusqu'à l'aéroport de Frankfurt-Hahn (HHN) , et de là j'ai pris l'avion jusqu'à Berlin Shönfeld (SFX). Bizarrement les ennuis d'orientation n'ont commencé que là ! C'est vrai je suis arrivé sans encombre à Frankfurt Hahn, où j'ai garé la voiture peinard et pris l'avion peinard aussi... Cependant vous savez qu'il faut éteindre le téléphone portable avant le décollage (pour des raisons qu'un traiteur de signal devrait être capable de vous expliquer...). Et là je m'adresse à ceux qui "viennent" de changer de téléphone et qui se disent "de toutes façons je l'éteins jamais vu qu'au ciné je le met en silencieux... Pas besoin d'apprendre le code PIN... Et ben si !
Voilà, je venais donc juste d'éteindre le téléphone et me demandais comment j'allais faire pour prévenir Élisabeth du fait que j'étais arrivé. Ma seule chance : trouver un magasin O2 (c'est mon opérateur) et leur faire débloquer tout ça, sauf que, aussi certain que ce fût qu'il y ait plusieurs magasins à Berlin, encore fallait-il les trouver ! (es war sicher, dass es viele O2 Geschäfte in Berlin gab, aber ich wusste nicht wo !).
Donc arrivé à Berlin, j'ai cherché à rejoindre le centre ville, ce qui n'a pas non plus été très facile, car la Deutsch Bahn ne fait pas fonctionner les métros qui vont jusqu'à l'aéroport en ce moment. Enfin bref, après quelques efforts, je me suis retrouvé dans un bus qui allait à une station de métro ouverte, et de là je suis parti (au hasard) pour la station Friedrichstrasse, où je suis descendu dans le but de finir à pied le trajet jusqu'à la station où j'avais rendez-vous avec mon hôte, en espérant croiser un magasin O2 (l'intensité dans cette étape du voyage venant du fait qu'il était presque 19 heures quand je suis sorti du métro - à voir à quelle heure ferment SFR et Orange à Paris...). En tous cas me voici devant une boutique Vodafone (SFR) et je rentre en leur demandant (indirectement) où il y a une boutique O2. Comme Friedrichstrasse est une grosse rue commerçante de Berlin, cette dernière n'est pas loin et il m'a été facile de débloquer tout ça, d'appeler Elisabeth, de trouver la bonne station de S-Bahn et d'aller jusqu'à la station "Bellevue" pour y retrouver notre ASI Berlinoise (à ceux qui ne savent pas, Elisabeth et moi étions dans la même filière l'année dernière à l'école, la filière ASI, comprendre Automatique, Systèmes et Information ; ou comment faire du Matlab toute le journée).

Le plan du métro et du tram de Berlin...

Voilà, me voilà donc en compagnie d'Elisabeth, chez elle, le temps de déposer mes affaires, de dîner asiatique pas très loin et d'attendre sa colloque pour partir à la première fête, qui -je crois- était l'anniversaire d'une copine de sa colloque.

Il y avait tout ce qu'il faut pour faire une super fête et comme je n'ai pas de photo je me contente de dire que c'était très bien.

J'en profite aussi, ici, pour remercier Elisabeth de m'avoir accueilli pour ce super week end chez elle, et de m'avoir fait visiter la ville !

Elisabeth, merci !

Reprenons au jour 2 (le samedi) : nous sommes partis en fin de matinée pour Potsdam, où nous avons visité un château, plutôt qu'un long discours, quelques photos commentées :

Une statue d'Ours sur le pont qui sépare l'appart d'Elisabeth et de Valérie (sa colloque, merci à ceux qui suivent) de la station de S-Bahn Bellevue. Le mec n'a rien à voir...

Une vue que l'on a du pont sur le quartier des affaires de Berlin.

La Hauptstation de Berlin, où se rejoignent les réseaux de S-Bahn (le tram) et de U-Bahn (le métro), très très grande station avec notemment une pharmacie ouverte 24h/24.

Un policier...

...qui joue avec ses copains dans la gare de Potsdam !

Le château "Sans soucis", très jaune comme le reste de la ville.

Un moulin à vent mais personne accroché dessus avec un lance de chevalier...

Un joueur de flûte qui se trouvait devant le château.

Des ruines de je ne sais pas quoi, mais c'est rigolo parce que ça ressemble vachement à ce qu'il reste de la "Tholos" à Delphes...

Juste pour comparaison. Et pour la petite histoire, on sait à peu près à quoi servait tout ce qu'il y a comme ruines à Delphes mais pour la Tholos on n'a aucune idée.

Voilà, des photos pour montrer qu'on est encore vivants (Papa, Maman, tout va bien)

Voilà, cette dernière photo a été prise devant le château que nous avons visité, et qui n'est pas celui que vous avez vu. Le style du château est Rococo, ce qui peut franchement paraître assez dégueulasse (surchargé!), mais par contre, à l'intérieur, il y a une salle qui s'appelle "la salle des coquillages" et qui envoi du lourd tellement elle pète le feu ! Elle est décorée de plus de je sais plus combien de coquillage mais ça se compte en milliers. De toutes façons c'est pas compliquée c'est grand et il y a des coquillages sur tous les murs, sur tout le plafond et... partout en fait sauf par terre.

Retour à Potsdam avant le retour à Berlin, en passant par le marché de Noël.

Voilà, retour à Berlin, et arrêt des photos, puisqu'on était sensé sortir dans une Ringbahn Party et enchaîner dans une boîte. Cependant, ça c'est pas tellement passé comme ça !

Alors commençons par ce qui a marché comme sur des roulettes : nous sommes allé manger sur un péniche, avec des amis (français) d'Élisabeth. Puis l'idée était d'aller dans une Ringbahn party, qu'est-ce donc qu'une Ringbahn Party, me direz vous, explication : si vous regardez attentivement la carte des transports en commun de Berlin, vous constaterez qu'il y a un cercle (a Ring !) autour de la ville... L'idée est donc de se mettre dans un S-Bahn et de faire la fête, puisque de toutes façons il n'ira pas bien loin... Et il paraît que ça marche. Je n'ai plus les chiffres en tête, mais cet évènement, qui avait été "organisé" sur Facebook aurait dû réunir plus de 3000 personnes.

Nous voilà donc à un arrêt de S-Bahn en attendant le prochain (qui n'était pas dédié à la fête apparemment) pur commencer la Party. Cependant, nous apprenons que quelqu'un s'est retrouvé sur les rails et donc que les choses vont prendre un peu de retard... Halala les ravages de l'alcool, à tous les coups c'était un ingénieur en plus !

Cependant la patience des étudiants atteignant ses limites plus rapidement lorsqu'il s'agit de sortir que lorsqu'il s'agit de finir un rapport de stage, nous nous sommes rapidement dirigé vers la station de U-Bahn la plus proche pour faire la Ringbahn party, dans le U-Bahn... Et bizarement un peu plus de 2000 personnes ont eu la même idée en même temps, et comme il se faisait tard, les gens ont commencé à boire, et nous nous sommes donc retrouvé rapidement très nombreux dans une station de métro, avec, entre autre, des gens bourrés (pff!). Sans blague, ça craint, parce qu'il pouvait y avoir des bousculades et que le métro est alimenté par les rails. Je pense que c'est ce qui a motivé l'intervention de la police, qui nous a gentiment fait sortir après que nous ayons constaté que nous ne pouvions par rentrer dans l'un des métros qui venait de passer...

Sont donc entrés de part et d'autres de la station deux colonnes de 8 CRS allemands, qui se sont rejoint au milieu, ont créé une sorte de ligne et on fait sortir tout le monde. L'extérieur de la station, si calme quand nous sommes rentré, c'était transformé en une demi-heure en un vaste champs de batailles, les gyrophares des cars de CRS étaient innombrables (je pense que sans exagéré il devait bien y avoir une cinquantaine de "minibus" et une cinquantaine de voitures du police, plus un nombre impressionnant de gens comme ça :

Bon à part que chez nous, les casques étaient verts... Celà dit pour nous ils avaient ramené les chiens (des gros chiens qui aboyaient bouh). Ce qui faisait un peu peur c'était que les maîtres les suivaient en les tenant en laisse mais ne semblait pas avoir un contrôle super total sur l'animal !
C'est ici qu'une charmante personne comme celles-ci nous a dit (sans blague pour le coup d'une façon pas du tout agressive) "Die Party ist Vorbei" que vous pourriez traduire par "La fieste esta finita !" en espagnol, ¿ no ?.

Et nous voilà donc repartis pour un marche qui devait nous conduire au centre ville, mais si les allemands ont un système de transports en communs bien développé, c'est justement parce que, marcher entre deux stations, ça peut être long !
Nous séparant au gré des arrêts (car personnes ne voulait imposer "sa" soirée), nous nous sommes retrouvé à trois dans un Irish Pub près de la Hauptbahnhof, avant de rentrer nous coucher...

Dernier jour : le dimanche... J'ai fait mon touriste à Berlin !

Les restes du mur, sur East Side Gallery, l'idée est de faire des dessins sur le mur (enfin c'est plus compliqué que ça, mais il me semble que ces dessins ont été fait dans la fin des années 90, en tous cas pas juste après la chute du mur).

Ça c'est l'image qui m'a le plus marqué, et ça signifie "La permanence de l'ignorance"

Vous y remarquerez une allégorie de l'Ignorance se tenant sur une ville sombre représentée par son ombre mélangé à un mur... Pas mal quand même !

Voilà, le mur qui est conservé s'étend le long de la Spree, la rivière de Berlin.

Il faut savoir que les restes du mur sont visibles à East Side Gallerie, mais qu'il y a une représentation symbolique du mur partout où il se tenait, sous forme de pavés caractéristiques.

Et pour finir, le CV du mur, avec pour chaque année, le nombre de personnes qui ont été tuées en essayant de traverser, représenté par un certain nombre de roses par dessus.

J'ai ensuite rejoint mes guides à Berlin pour une visite de la ville, et la dégustation de Curry Wurst (typique Deutschland) bon marché. En effet, pour une capitale, Berlin est vraiment pas chère, notemment en ce qui concerne la bouffe. Le "plat" de Cury Wurst peut se trouver à 1.10€ alors qu'en France on vendrait ça au moins le triple.

Ce symbole de Berlin (il y en a autant au mètre carré que des Ulmerspatz à Ulm pour ceux qui suivent) est présent partout (je parle de l'ours, pas de celui-ci en particulier). Celui-ci représente la Brandenburger Tor.

Nos deux amis "les Ampel Man" (on devrait dire ample Männer, je sais), celui qui passe et celui qui attend. C'est une invention soviétique qui devait donner aux enfants de l'Est l'envie de respecter les feux...

Le mémorial pour les Juifs où on peut jouer à cache cache très facilement (ou à Bomberman mais c'est autre chose).

Une chanteuse de Gospel dans une station de métro neuve (dans laquelle il y avait aussi un petit marché de Noël).

Mes guides devant le Reichstag (le parlement allemand avec sa coupole toute neuve).

Un fait historique important : il a brûlé pendant la montée d'Hitler en 1933 et il a servi de prétexte à la suppression de certaines libertés en Allemagne et à la chasse aux communistes.

La porte de Brandebourg et son célèbre char qui retourné ou pas retourné, c'est bien toute la question !

Voilà, la fin du voyage se résume à Marché de Noël, U-Bahn, Bus, Avion, Voiture, Lit.

Vous en savez autant que moi sur Berlin (enfin presque ou voir plus, tout dépend),

A bientôt,
Rémi

PS : un point au premier qui me donne le rapport entre cet article et la musique du blog !